Haïti : un accord imminent pour l'arrivée des forces kenyanes ?
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Après plusieurs recours devant la justice kenyane, l'envoi de policiers en Haïti n'a toujours pas été acté. La situation pourrait évoluer avec la venue du Premier ministre haïtien, attendu cette semaine à Nairobi.
Le communiqué officiel des services d'Ariel Henry ne précise pas de date d'arrivée à Nairobi... Mais le Premier ministre haïtien est attendu au Kenya dans la semaine, pour finaliser « les modalités du déploiement » de la force internationale, soutenue par les Nations unies, que Nairobi est censée dirigée. Après plusieurs recours judiciaires côté kenyan, les deux pays doivent signer un accord de réciprocité. « C'est certainement le principal obstacle qu'il y a pour matérialiser l'arrivée de cette force en Haïti, et que le Kenya envoie ses 1.000 policiers », juge Diego Da Rin. L'expert au sein de l'International Crisis Group pointe toutefois un second obstacle : « Tous les fonds et équipements n'ont pas encore été trouvés parmi les différents pays qui veulent participer à la mission. Tant que ce ne sera pas le cas, le Kenya a dit qu'il n'enverrait pas ces effectifs ».
Jusqu'à 4.000 policiers pourraient être déployés
Environ 600 millions de dollars sont jugés nécessaires pour mener à bien la mission. « On en est, plus ou moins, à la moitié », selon Diego Da Rin, qui précise notamment que les Américains attendent l'approbation du Congrès pour attribuer 200 millions de dollars. En revanche, concernant les moyens humains, l'expert de l'International Crisis Group affirme qu'environ 4.000 policiers, dont 2.000 envoyés par le Bénin, devraient rejoindre Haïti. Une mobilisation qui pourrait, selon Diego Da Rin, « faire changer le rapport de force entre les membres de la sécurité haïtienne et les gangs ».
Joe Biden et Donald Trump vainqueurs dans le Michigan
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Les avions de la nouvelle compagnie Air Antilles toujours bloqués au sol, le feu vert de l'Aviation civile se fait attendre.